Muni d'un appareil photo, d'une caméra, d'un micro, d'une bibliothèque, d'un album photos et de musiques, le smartphone est un concentré de technologies. Doté d'applications, il sert de GPS, de lampe torche, de loupe. Surtout, connecté à un réseau sans fil, il permet de surfer sur Internet, d'envoyer des SMS, des e-mails, et, bien sûr, de téléphoner. Au coeur des télécommunications aujourd'hui, le smartphone jouera un rôle central dans la médecine de demain.
"Du fait des réseaux sans fil, d'Internet, des possibilités de connectivité entre objets, des capacités des bandes passantes, de l'extraordinaire diffusion des smartphones, du cloud computing, cette "informatique dans les nuages" capable de stocker de gigantesques volumes de données, on observe une superconvergence d'outils pouvant être mis au service de la santé", déclare le professeur Eric Topol, cardiologue, spécialiste de génomique et directeur du Scripps Translational Science Institute (La Jolla, Californie). "Nous vivons une révolution numérique qui va bouleverser la médecine", ajoute-t-il avant de faire remarquer qu'on compte "plus de six milliards de téléphones portables dans le monde, plus que de brosses à dents ou de toilettes", dont un milliard de smartphones, un chiffre qui devrait doubler d'ici à 2015.
Annoncé depuis pas mal de temps, On y est !