Mieux comprendre les prédispositions à certaines maladies en regardant au microscope des milliards de composants du corps humain. Tel est l’objectif de la médecine génomique personnalisée. Le chercheur américain Michael Snyder a joué les cobayes : on a observé son ADN, son ARN, ses protéines et d’autres constituants pour constater presque en temps réel des changements métaboliques. Avec des bonnes et des moins bonnes surprises…
Il s’est donc lancé dans un suivi de quatorze mois, se soumettant à vingt prises de sang, grâce auxquelles ont pu être observés son génome (l’ensemble des gènes), son protéome (l’ensemble des protéines), son métabolome (l’ensemble des métabolites), en plus de son ARN et de protéines du système immunitaire. En tout, 3,2 milliards de nucléotides et 3 milliards de composants sanguins sont passés au microscope.
Une première du genre. On imagine un suivi longitudinal d'une personne et pourquoi pas un jour des applications dans le domaine cosmétique.